Clair obscur

Publié le par Salinger

Un soir d'été quand fuient les ombres
restent les corps et nos silences
juste habillés de la pénombre
d'un léger voile d'indécence.

Au diable tous les sentiments
quand fuient les ombres un soir d'été
un soupir, lui, jamais ne ment
même caché, même étouffé.

A la lueur d'une bougie
brûlante jusqu'à la blessure
avant de la fin de cette nuit
on s'est aimés en clair obscur.

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